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L'absolue beauté du combat révolutionnaire


C'est ce que je trouve le plus beau dans le combat révolutionnaire. C'est vouloir l'impossible. Que nous voulions un monde d'harmonie et d'amour, vouloir qu'une langue, quasiment morte, soit parlée par des millions ou des milliards de personnes. Redonner au pays qu'on aime une beauté digne et magnifique. En finir avec la colonisation sous toutes ses formes et l'homogénéisation du monde. Vivre dans une infinie variété de plaisirs.
Tout ce que nous voulons est absolument déraisonnable et irréalisable selon la raison hégémonique. Et même pragmatiquement nous sachions les chances infimes de réussite, voir même l'impossibilité logique de la réalisation terrestre de notre utopie ... Quand même nous luttons.
Car il n'y a que ça que l'on puisse accepter. La beauté dans sa totalité ou rien. Réaménager ce monde ne sera jamais une option. Et c'est cet espoir magnifique qui nous fait vivre, comme la réalisation d'un paradis terrestre.
Ainsi nous révolutionnaires sommes fous, objectivement fous. Mais cette folie c'est notre souffle de vie, c'est ce qui fait notre puissance, ce qui nous élance dans nos mouvements de chaque jour.


Mais la personne qui n'est pas un minimum folle doit mourir. Les fous sont pourtant beaucoup plus nombreux que nous le croyions. Les religieux rêvent d'un paradis cosmique et c'est cela qui les fait vivre. Des parents rêvent du bonheur de leurs enfants. On rêve de rencontrer l'amour de sa vie. Sans rêve ou sans foi, car c'est la même chose, on s'éteint. Et là est la dimension cosmique de notre combat matérialiste.


Camin Romieu 22/07/2024